Le Sondage sur la diversité des salles de presse canadiennes 2023 est maintenant ouvert !
Pour voir la liste des salles de rédaction qui ont participé jusqu’à présent, consultez notre page de remerciements.
Le sondage a été envoyé au rédacteur en chef, ou à son équivalent, à la radio, à la télévision, aux médias numériques et imprimés à travers le pays.
La date limite précédente pour l’enquête était ce vendredi 2 juin, mais de nombreuses salles de presse ont exprimé le besoin de plus de temps, nous avons donc officiellement prolongé la date limite au 30 juin 2023.
FAQ
Il existe un large consensus autour de la nécessité pour les médias canadiens de refléter la société qu’ils servent. Mais aborder la représentation, ou l’absence de celle-ci, dans l’industrie exige que nous mesurions le niveau de diversité dans les salles de presse à travers le Canada.
Aux États-Unis, la News Leaders Association (NLA) mène une enquête nationale annuelle sur la diversité depuis 1978. Il est plus que temps que le Canada fasse de même.
L’ACJ a passé trois ans à consulter des experts en conception de sondages, des partenaires internationaux qui mènent des sondages sur la diversité des médias dans leur pays, ainsi que des organisations et des particuliers canadiens au Canada qui ont étudié la diversité de l’écosystème médiatique de notre pays. La NLA, qui a mené une enquête aux États-Unis depuis 1978, a fourni un soutien inestimable dans la conception de cette enquête.
Cette enquête annuelle est conçue pour être facile à remplir. Il demande des informations que la plupart des organisations médiatiques canadiennes ont déjà recueillies ou qu’elles recueillent généralement lors de l’embauche. L’information est également facile à collecter si elle n’est pas déjà disponible.
Le sondage de 2022 comprenait des données provenant de 242 salles de rédaction et de 5 012 journalistes, ce qui en fait la plus grande enquête sur la diversité de l’histoire des médias canadiens.
Le sondage a révélé qu’il y a un manque de diversité dans les médias canadiens, en particulier dans les rôles de superviseur et à temps plein. Nous avons appris que 82,9 % des superviseurs sont blancs, alors que seulement 50,6 % des stagiaires sont blancs. Dans l’ensemble, les femmes sont légèrement plus nombreuses que les hommes dans les salles de rédaction, mais ont toujours tendance à être surreprésentées dans les postes à temps partiel et les stagiaires.
Nous avons également appris que 77,7 % des salles de presse n’emploient aucun journaliste autochtone ou appartenant à une minorité visible dans leurs trois principaux rôles de salle de presse.
Ce sondage est rendu possible grâce au soutien de nombreux généreux partenaires dont la News Leaders Association et la Fédération professionnelle des journalistes du Québec. La Fondation canadienne des relations raciales a généreusement fourni un financement de trois ans pour renforcer l’administration de l’enquête; cela comprend l’embauche d’un agent d’enquête sur la diversité à temps partiel qui contribuera à augmenter le nombre de salles de presse participantes. Qlik a fourni des analyses de données et des visualisations qui ont rendu possibles les statistiques du rapport 2022, ainsi que le site Web interactif.
Le sondage a été envoyé au rédacteur en chef, ou à son équivalent, à la radio, à la télévision, aux médias numériques et imprimés à travers le pays. Pour plus de transparence, une copie PDF du texte de l’enquête est accessible au public.
Les catégories sont adaptées d’un modèle de Statistique Canada. Ce modèle est utilisé par de nombreuses salles de presse qui collectent des données sur la race et le genre de leurs employés lors de l’embauche.
Nous nous sommes écartés du modèle de Statistique Canada dans les cas où les catégories sont non seulement incorrectes mais pourraient générer des résultats trompeurs. Par exemple, Statistique Canada n’offre pas « non binaire » comme catégorie de genre potentielle, mais propose uniquement les options « homme » et « femme ». Il y a deux autres changements : 1) L’APTN a indiqué que l’utilisation de le terme Autochtone tel que catégorisé par Statistique Canada est désuet et devrait être remplacé par Inuit, Métis, Premières Nations (inscrits ou non); 2) L’Association canadienne des journalistes noirs a demandé que « Haïtien » soit signalé comme exemple dans le catégorie « Noire » et non la catégorie « Latin » et que « Amérique du Sud et centrale » soit changée en « Afro-Latino ».
En tant qu’organisation représentant les journalistes en activité, le CAJ sait à quel point les travailleurs des médias sont occupés. C’est pourquoi nous donnons aux responsables des salles de rédaction jusqu’au 30 juin 2023 pour envoyer leurs réponses.
Les chiffres au niveau de la salle de presse seront rendus publics pour tous les points de vente qui comptent au moins six employés à temps plein. Par exemple, le nombre de femmes dans le personnel par rapport au nombre d’hommes dans le personnel sera divulgué. Pour les points de vente comptant moins de six employés à temps plein, une ventilation au niveau de la salle de presse ne sera pas divulguée, mais les données de ces points de vente seront incluses dans les résultats agrégés.
Les questions à réponse courte ne seront divulguées que sous forme agrégée et anonymisée pour tous les points de vente, quel que soit le nombre d’employés.
Seuls le personnel de l’ACJ et certains membres du conseil d’administration auront accès aux données non publiques. Il ne sera en aucun cas rendu public.
Non. De nombreuses salles de rédaction collectent déjà ces données. Pour ceux qui ne le font pas, la Loi canadienne sur les droits de la personne stipule que ce n’est pas une pratique discriminatoire de recueillir des renseignements relatifs à un motif de discrimination interdit tant que les renseignements sont recueillis pour lutter contre la discrimination.
Si vous avez d’autres questions, n’hésitez pas à nous contacter à sondage@caj.ca.